Dictionnaire
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AFFICHAGE |
Indication des heures, minutes et secondes de manière mécanique, électrique ou électronique. L'affichage peut se faire soit par des aiguilles se déplaçant sur un cadran (affichage analogique), soit par des chiffres paraissant dans un ou des guichet(s) (affichage digital ou numérique). Ces chiffres peuvent être complétés par des indications alphabétiques (affichage alphanumérique) ou par tout autre signe. |
AFFICHAGE ALPHANUMÉRIQUE |
Indication de différentes données (jour, mois...) sous forme de lettres portées par des disques tournants et apparaissant au travers de guichets. Elle peut être également donnée par lettres à cristaux liquides ou par diodes électroluminescentes. |
AFFICHAGE ANALOGIQUE |
Indication du temps par déplacement relatif d'un repère sur une échelle (généralement, aiguilles et cadran). |
AFFICHAGE MIXTE |
Se dit lorsque la montre est analogique (avec aiguilles) pour les heures et les minutes, et numérique (avec chiffres) pour les autres fonctions. |
AFFICHAGE NUMÉRIQUE |
Indication du temps sous forme de chiffres portés par des disques tournants et apparaissant au travers de guichets. Elle peut être également donnée par chiffres à cristaux liquides ou par diodes électroluminescentes. Cet affichage est improprement appelé digital. |
Organe indicateur qui se déplace sur un
cadran ou un limbe divisé. Les montres ont généralement trois aiguilles
pour indiquer les heures, les minutes et les secondes. Elles
peuvent avoir des formes très diverses : poire, Breguet, glaive,
squelette, squelette lumineuse, flèche... Les
aiguilles squelettes, ajourées, portent le nom d'aiguilles radium
(synonymes : luminescentes, lumineuses) lorsque les vides sont remplis
d'une pâte lumineuse (sels de radium autrefois, tritium aujourd'hui). L'aiguille des secondes ou trotteuse peut être fixée au centre, sur l'axe des aiguilles des heures et des minutes ou sur un petit cadran généralement situé à 6 ou à 9 heures On l'appelle alors petite seconde. Sur un mouvement mécanique, la trotteuse fait généralement cinq sauts par seconde pour seulement un par seconde sur les mouvements à quartz, ce qui permet de les différencier aisément. |
AILE |
Nom donné aux dents d'un pignon. |
AILETTE |
Organe contre lequel le frottement de l'air modère la vitesse d'un mobile, tel que le bras d'un échappement à gravité. |
AJUSTAGE |
Action d'ajuster la période d'un pendule en l'allongeant ou en le raccourcissant. |
ALARM |
Ce mot anglais désigne la fonction de réveil. Voir REVEIL. |
Déplacement d'un pendule ou d'un organe oscillant,
limité par deux positions extrêmes consécutives. Deux alternances font une oscillation.
Normalement, on compte 5 alternances du balancier par
seconde, c'est-à-dire 18.000 par heure.
Voir OSCILLATION. |
AMORTISSEUR |
Palier élastique qui a pour but, dans la montre, d'amortir les chocs reçus par les pivots de l'axe de balancier. |
AMPLITUDE |
Angle maximum dont s'écarte un balancier à partir du point mort ou point de repos. |
ANCRE |
Organe de l'échappement dont la forme rappelle celle des ancres de navire et dont la fonction est de transmettre la force provenant du ressort pour faire osciller le balancier. Elle est constituée de la fourchette, des levées, des palettes... |
ANGLAGE |
Taille d'une facette fine et régulière sur tous les angles vifs extérieurs des ponts d'un mouvement. |
ANNEAU ASTRONOMIQUE UNIVERSEL |
Cadran solaire réglable suivant les
différentes latitudes, composé de 2 ou 3 cercles en
laiton doré, cuivre ou argent. Le cercle extérieur gradué représente le méridien
et l'autre l'équateur, le 3e est le plan du méridien où se trouve
le Soleil. |
ANNEAU D'ESSEN |
Premier oscillateur à quartz vraiment précis, utilisé pour les horloges à quartz d'observatoire. |
ANNÉE |
La terre effectue une rotation complète autour du soleil en 362 jours, 5 heures, 48 minutes et 46 secondes. |
Dans une boîte de montre-bracelet, ce sont les pièces de formes variées qui prolongent la forme de la carrure et servent à attacher le bracelet. Elles sont appelées goutte, corne, bâton, étrier, invisibles, débordantes... |
ANTICHOC |
Montre dont l'axe du balancier est protégé contre les chocs par un système pare-chocs, et capable de supporter une chute d'une hauteur de 1 mètre sur une surface dure, répondant ainsi à des critères rigoureusement définis par l'ISO (Organisation internationale de standardisation, fondée à Genève en 1947). |
ANTI-MAGNÉTIQUE |
Se dit d'une montre dont les composants sont protégés contre les champs magnétiques. |
APPLIQUE |
Chiffre des heures ou signes découpés puis collés ou rivés sur le cadran. |
ARBALETE |
Ressort laminé utilisé pour transmettre la force motrice dans certaines horloges de console américaines. |
Corps cylindrique servant d'axe sur lequel tournent d'autres organes. Il est surtout utilisé pour le barillet ("arbre de barillet"). |
ARCHET |
Tige flexible d'acier ou de bois qui sert à tendre une corde à boyau ou un crin de façon à faire mouvoir une pièce sur le tour d'horloger. |
ARDILLON |
Voir BOUCLE A ARDILLON. |
ARMAGE |
Opération qui consiste à tendre (armer) le ressort du barillet, et qui s'effectue soit manuellement (à l'aide de la couronne ou d'une clef), soit automatiquement (par le rotor). |
Action de tendre un ressort en le "remontant". |
ARRÊTAGE |
Dispositif qui limite l'armage du barillet, en réduisant sa course angulaire. Le plus connu de ces mécanismes est l'arrêtage dit "à croix de Malte". |
ARRONDIR |
Action qui consiste à terminer le profil des dents d'engrenage par fraisage. |
ASSEMBLAGE |
Étape de fabrication où toutes les pièces qui composent la montre sont montées ensemble. |
ASSORTIMENT |
Ensemble des pièces qui composent l'échappement (roue d'échappement, ancre, plateau) et qui transforme le mouvement rotatif du balancier ou en va-et-vient du pendule. |
ASTROLABE |
Instrument pour mesurer la position des astres et leur hauteur au-dessus de l'horizon. Usage attesté en 1481. Connu des Grecs, transmis aux Arabes, et par leur intermédiaire à l'Espagne et à l'Europe occidentale. Disque en cuivre ou en laiton doré, recouvert d'un treillis ajouré, appelé araignée, qui est la projection stéréographique de la carte du ciel. Les syriens sont les plus anciens, les persans les plus beaux, les occidentaux (gothiques) les plus rares. Au XVIe, l'astrolabe marin est en général un cercle de bronze utilisé verticalement (au centre une traverse munie de 2 pinnules, petites plaques percées d'une fente et servant aux visées). Au XVIIe, le cercle, réduit à 1/8, devient l'octant. Au XVIIIe, le sextant mis au point mesure les angles. Signatures recherchées : Galterius Arsenius, Erasmus Habernnel, Thomas Gemini. |
ASTRONOMIQUE |
Qui se rapporte à la mesure du temps par rapport à la position des planètes. Les montres astronomiques peuvent indiquer les phases de lune, le lever et le coucher de soleil, l'année bissextile, les mois ou encore le temps céleste (ou sidéral). |
ATMOSPHERE |
Unité de pression correspondant à une colonne de 76 cm de mercure ou 10,33 mètres d'eau. 1 atmosphère = 1,013 bar. |
AUTOMATE |
Personnage ou objet animé par un mécanisme interne. |
AUTOMATIQUE |
Se dit d'une montre utilisant la force gravitationnelle et dont le remontage est assuré par les mouvements du bras, par l'intermédiaire d'un volant tournant librement sur son axe, appelé rotor ou masse oscillante. Montre dont le ressort se remonte par les mouvements ou les accélérations du bras. |
ATTACHES |
Voir ANSES. |
AXE |
Tous les axes sont des arbres, à l'exception de celui du balancier que l'on appelle un axe. Voir ARBRE. |
BAGUETTE |
Terme d'horlogerie qui qualifie un mouvement de forme rectangulaire allongée. En joaillerie, "baguette" indique un diamant de taille rectangulaire. |
BALANCIER |
Pièce mobile, généralement circulaire, qui oscille sur son axe de rotation. Le spiral qui lui est accouplé lui imprime un mouvement de va-et-vient, divisant le temps en portions rigoureusement égales. Chacun de ces aller-retour est appelé oscillation. L'oscillation est divisée en deux alternances. Voir ALTERNANCE, BALANCIER SPIRAL, OSCILLATION. |
BALANCIER "HALTERE" |
Pont oscillant muni d'une masse à chacune de ses extrémités, utilisé dans les montres avant l'invention du balancier-spiral. |
BALANCIER OSCILLATEUR |
A l'origine un foliot, puis un cercle qui règle la vitesse de l'échappement ; associé à un ressort spiral dès 1675. |
Inventé en 1675 par Huygens, cette pièce est l'une des plus importantes de la montre. Elle se compose d'un balancier et d'une très fine lame élastique. Le rythme de son va-et-vient est constant. Quelle que soit la dose d'énergie reçue, il divise le temps en portions rigoureusement identiques et ordonne à l'échappement de régulariser la vitesse du rouage. |
BAR |
Unité de pression égale à une mégabarye (ancienne unité de contrainte et de pression valant 10-1 Pascal) ou à 1,02 kg/cm². |
BARILLET |
Boîte cylindrique contenant le ressort moteur et dont le bord dentelé transmet la force motrice et entraîne le rouage de la montre. Il existe des double barillets, c'est-à-dire des montres possédant 2 ressorts permettant d'augmenter la réserve de marche. |
BARILLET A POIDS |
Barillet sur lequel une corde, un filin ou une corde en boyau enroulée et terminée par un poids entraîne les rouages d'une horloge. |
BARILLET SUSPENDU |
Se dit d'un barillet denté fixé seulement dans le mouvement par sa partie supérieure. |
BARRETTE |
Tige métallique fixée entre les anses de la boîte et sur laquelle est adapté le bracelet. |
BASSINER |
Textuellement, tourner une boîte pour lui donner la forme d'une "bassine" en arrondissant au burin le fond de la boîte. |
BÂTE |
Désigne, à l'intérieur d'une boîte de montre, la partie sur laquelle repose le mouvement. Dans les montres à sonnerie, Julien Le Roy a imaginé de supprimer cette bâte et de la remplacer par une petite bague en métal doré séparant le cadran de la platine avant. L'espace ainsi ménagé, permet de loger une partie importante des pièces du mécanisme de sonnerie. L'ensemble des pièces ainsi logées sous le cadran ont, par extension du terme, été baptisées "cadrature". |
Communément appelée pile. C'est l'élément qui fournit l'énergie nécessaire au fonctionnement de la montre à quartz. Elle dure une année ou plus, mais on a récemment mis au point des piles spéciales dont la durée prévue est de dix ou même vingt ans. Si on change dans une montre étanche ou de plongée, il est bon de faire ensuite contrôler l'étanchéité de la montre proprement dite. |
BÉLIERE |
Sur les montres de poche, anneau servant à suspendre la montre. |
BILAME |
Lame composée de deux métaux dont le coefficient de dilatation est différent, servant à la fabrication de balanciers compensés. |
BLANC |
Désigne la platine, les ponts et le barillet non dorés. L'école d'horlogerie de Genève s'appelait à sa création : "école des blancs" et certains horlogers étaient désignés au XVIIIe siècle sous le terme de blanquiers ou blantiers. |
BLANC ROULANT |
Mouvement en état de marche, prêt à recevoir les travaux de terminaison (repassage, réglage, ajustage) et de finition (dorure, signature). |
Boîtier contenant le mécanisme et servant à le protéger contre les poussières, l'humidité et les chocs. C'est elle qui bénéficie de toutes les recherches esthétiques. Une boîte dite de forme est ovale, carrée, rectangulaire, triangulaire, polygonale... à l'exception de la forme ronde. Son profil peut être plat ; cintré ou cambré, il épouse la courbure du poignet. |
BOÎTIER |
Voir BOITE. |
BOUCHONNAGE |
Finition d'un mouvement en cercles concentriques se chevauchant. |
BOUCLE |
C'est l'organe qui permet de fermer le bracelet. |
L'ardillon est une pointe métallique, mobile dans la boucle, qui pénètre dans le cuir du bracelet lorsqu'on le ferme. |
BOUCLE DÉPLOYANTE |
Système de fermoir de bracelet qui se déploie, créé par Louis Cartier en 1910. Réglable, il permet d'adapter le bracelet à la taille du poignet. |
BOULE HORAIRE |
Signal utilisé autrefois pour indiquer l'heure à l'aide d'une boule qui glissait le long d'un mât planté au sommet d'une tour. |
BOUTONS POUSSOIRS |
Ces boutons placés sur le boîtier d'une montre assurent la mise en route de certaines fonctions. |
BRACELET |
Réalisé en cuir, en tissu, en caoutchouc, en plastique, en métal... c'est le lien qui permet de porter la montre autour du poignet. |
BRANCARD |
Sur une montre rectangulaire, ce sont les cotés longitudinaux intégrant sans rupture, ni visuelle, ni de fabrication, les attaches du bracelet. Ces dernières, sur d'autres modèles de montres portent l'appellation d'attaches, d'anses ou de cornes. |
BRAS |
Rayon d'un balancier circulaire. |
BROSSER |
Nettoyer, polir avec une brosse. |
BRUCELLES |
Petite pince utilisée par les horlogers pour manipuler les pièces délicates. |
BRUNISSAGE |
Procédé de polissage des pivots. |
BRUNISSOIR |
Lime à polir utilisée pour donner du brillant aux métaux. |
BULLETIN DE MARCHE |
Document officiel établi par divers observatoires astronomiques et chronométriques et donnant l'appellation de "chronomètre" à une montre qui a subi avec succès une série d'épreuve très sévères relatives à sa précision (marche diurne, coefficient thermique...). |
BUTÉE |
Organe fixe destiné à limiter la course d'un organe mobile. Les déplacements angulaires de l'ancre sont limités par des butées. |
CABESTAN D'ARMAGE |
Les
horloge de clocher et de beffroi médiévales de grand format se
remontaient à l'aide d'un cabestan ou d'une roue à rais fixés à l'une
des extrémités du barillet. |
CABINOTIER |
Maîtres horlogers suisses d'autrefois qui travaillaient en "cabines", petits ateliers souvent mansardés pour recevoir plus de lumière. |
CABOCHON |
Pierre précieuse ou non, polie, mais non taillée décorant parfois la couronne. C'est aussi un ornement en relief embouti sur un cadran. |
CACHE POUSSIERE |
Petit
couvercle métallique servant à protéger le mouvement des montres à l'époque
ou il était facile, en les basculant, de les sortir de leur boîte. |
Surface portant les indications fournies par la montre. Il peut être guilloché (synonymes : flinqué, gravé) ou non, émaillé, doré, laqué, pavé (serti) ou peint. Il peut être sans chiffre ou avoir des chiffres romains ou arabes, des index (barres), des semi-index (index et chiffres alternés) rapportés, incrustés ou peints. Les cadrans lumineux ont leurs chiffres, index ou points enduits de tritium. |
CADRAN DE HAUTEUR |
Cadran
solaire indiquant, d'après la longueur de l'ombre projetée par le
gnomon, la hauteur du soleil dans le ciel. |
CADRAN HORIZONTAL |
Cadran
solaire fixe à graduation horizontale, par exemple, cadran solaire de
jardin ordinaire. |
CADRAN SOLAIRE |
Mesure le temps par le cheminement de l'ombre portée d'une pointe ou gnomon. En Égypte et en Grèce, obélisques et escaliers servaient de gnomon. Il existait des cadrans solaires transportables. A partir du XVe et du XVIe, ils sont fabriqués en Europe (Nuremberg, Augsbourg, Munich), en Afrique du Nord ou en Chine. Formes complexes ou associées à d'autres instruments. Leur apogée fut au XVIIIe. Les différents types sont : cadran simple (ou cadran particulier) qui donne l'heure en un point déterminé, par l'ombre projetée de son style sur les divisions du temps ; cadran universel, à style réglable, s'utilise sous toutes latitudes ; cadran équatorial qui permet, sur une inclinaison donnée par rapport à l'équateur, d'avoir l'heure partout ; cadran équinoxial mécanique. Verticaux ou horizontaux, en laiton, bois ou ivoire. |
CADRAN TREIZE PIECES |
Cadran formé de 12 cartouches émaillés portant les chiffres des heures, disposés autour d'une treizième pièce centrale elle aussi émaillée et souvent décorée. |
CADRAN VERTICAL |
Cadran solaire portant des graduations
verticales. |
CADRATURE |
Terme désignant l'ensemble des mécanismes
(sonnerie, quantièmes, minuterie) placés entre le cadran et la platine
avant. |
CAGE |
Selon la définition donnée par J.C. Nicolet, "La cage est la boîte ou le châssis à l'intérieur duquel viennent se loger toutes les pièces du mouvement de la montre. La cage des horloges est composée de deux platines tandis que celle des montres est composée d'une platine et de plusieurs éléments vissés sur elle appelés ponts". |
CALENDRIER |
Ensemble des conventions adoptées pour faire coïncider l'année civile avec l'année tropique et en fixer les subdivisions : mois, semaines, jours... Souvent, les fêtes religieuses, les phases de lune et son âge, les saisons... y sont ajoutés. Sur une montre, le calendrier est indiqué par le jour et le mois. |
CALENDRIER PERPÉTUEL |
Montre qui tient compte automatiquement de la durée variable des mois ainsi que des années bissextiles. Certaines incluent la correction des années séculaires non bissextiles. Elles peuvent n'indiquer que le quantième du mois ou la date, le jour de la semaine, le nom du mois et éventuellement les phases et âge de la lune (temps écoulé depuis la nouvelle lune). |
Synonyme de dimension. Ce terme est cité par Sully vers 1715 pour désigner la disposition et les dimensions des différentes parties du mouvement, piliers, roues, barillet, etc... Ce terme définit la forme et les dimensions d'un
mouvement (mécanique ou à quartz) de montre, son origine et la marque
du fabriquant.
Le calibre est mesuré en lignes. Voir LIGNE. |
CALIBRE LEPINE |
Mouvement de montre dans lequel toutes les
roues se trouvent sous un coq ou des ponts. |
CANON HORAIRE |
Signal horaire donné par la détonation
d'un canon. |
CARAT |
1- Unité de titre des alliages d'or. Un alliage de 1 carat contient, en or fin, 1/24 du poids de l'alliage.
- l'or pur ou or fin vaut 24 carats ou 1000
millièmes,
|
CARILLON |
Horloge pouvant sonner les heures, les quarts et les demies, jouant une mélodie pour marquer les heures. |
CARRE |
1- Terme employé pour les boîtiers comportant des angles à 90°. 2- Désigne en horlogerie l'extrémité d'une tige à section carrée. En général les carrés servent pour le remontage. Il en existe de 2 sortes : les carrés mâles, limés sur une pièce cylindrique, les carrés femelles, formés dans un trou. |
CARROUSEL |
Dispositif rotatif analogue au tourbillon, mais plus robuste. |
CARRURE |
Partie médiane de la boîte de montre dans laquelle est placé le mouvement. |
CARTEL |
Pendule ayant des parois richement décorées. |
CAVALIER |
Index fixé sur le pourtour de la lunette généralement à 3, 6, 9 et 12 heures. Les cavaliers facilitent la rotation de la lunette tournante. |
CENTRALE HORAIRE |
Installation de haute précision (il s'agit le plus souvent d'une horloge électronique à quartz ou d'une horloge atomique), qui délivre des impulsions à une série d'horloges secondaires et qui contrôle parfois elle-même un système public de distribution de l'heure. |
CÉRAMIQUE |
Inrayable, ce matériau high-tech, également employé dans l'industrie spatiale, présente des caractéristiques particulières de résistance et de dureté. |
CETEHOR |
Laboratoire de contrôle de qualité situé à Besançon, qui délivre des certificats de conformité. |
CHABLAN ou CHABLON |
Ensemble des pièces détachées d'un mouvement de montre non encore assemblé. On appelle chablonnage la vente de mouvements en chablans. |
CHAINE |
Petite chaîne, semblable en miniature à une chaîne de vélo, qui a remplacé la corde en boyau utilisée dans les montres pour relier la fusée au barillet. Aujourd'hui, la manufacture allemande A. Lange & Söhne utilise encore ce système dans certaines de ses montres à tourbillon. Voir FUSEE. |
CHAMPLEVÉ |
Plaque de métal creusée au burin prête à recevoir l'émail. |
CHAPERON |
Roue dont le profil, constitué d'une alternance de creux et de bosses, règle la frappe des heures. Elle est également appelée roue de compte. |
CHARNIERES PERDUES |
Charnières invisibles pour les boîtes de montres. Lépine a été le premier à réaliser des boîtes de montres à "charnières perdues". |
CHASSAGE |
"Chasser" une pierre, c'est l'enfoncer dans son logement par pression. Par sa facilité d'exécution, le chassage a remplacé le sertissage. Voir SERTISSAGE. |
CHÂSSIS PLAT |
Bâti horizontal d'une horloge de clocher moderne. |
CHATON |
Bague métallique dans laquelle est fixé le rubis percé qui sert de coussinet au pivot : c'est l'un des éléments du système anti-choc. |
CHAUSSÉE |
Pignon à friction qui entraîne la minuterie et qui supporte l'aiguille des minutes. |
Signes qui marquent les minutes et rappelant le graphisme des rails de chemin de fer. Autres appellation : minuterie, échelle des minutes. |
CHEVILLE DE PLATEAU |
Pièce grâce à laquelle certains oscillateurs reçoivent leurs impulsions. |
CHIFFRES |
Caractères qui représentent les nombres des heures, des minutes et des secondes. |
CHIFFRES ARABES |
0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9. |
CHIFFRES ROMAINS |
I (1), V (5), X (10), L (50), C (100), D (500), M
(1000).
|
CHROMAGE |
Cette opération consiste à recouvrir le métal d'une légère couche de chrome qui empêche l'oxydation et donne un aspect brillant. |
CHRONOCOMPARATEUR |
Appareil qui permet à l'horloger de tester rapidement la marche d'une montre. |
CHRONOGRAPHE |
Montre pourvue d'un système horaire classique, complété par un mécanisme additionnel enclenché et arrêté sur demande, commandant une aiguille trotteuse placée au centre du cadran, d'un compteur de minutes voire d'heures et servant à visualiser des temps partiels. La trotteuse des premiers chronoscopes (1821) déposait une goutte d'encre à la fin du temps mesuré, d'où l'appellation de chronographe resté dans le langage courant. |
Chronographe à deux trotteuses superposées placées au centre du cadran servant à chronométrer des événements de durée différente mais commençant au même instant. |
CHRONOMETRE |
Montre de grande précision ayant obtenu un bulletin officiel de contrôle de marche délivré par l'Observatoire de Besançon pour la France, de Genève ou de Neuchâtel pour la Suisse. Les exigences sont très élevées: quelques secondes (pour les chronomètres mécaniques) par jour dans des conditions de températures et de positions plus difficiles que celles rencontrées habituellement. Les tests à passer pour obtenir le certificat sont, selon la norme SN/ISO 3159 v.9.97 : 15 jours dans 5 positions différentes à 3 températures - 2 jours : couronne à gauche - 2 jours : couronne en haut - 2 jours : couronne en bas - 2 jours : cadran visible - 2 jours cadran à l'envers Avant tout changement et toutes les 24H, la marche du mouvement est contrôlée à une température de 23°Cet 24% d'humidité de l'air. - 10e jour : contrôle du fonctionnement des mécanisme supplémentaires (date, chrono...) pour établir leur éventuelle influence sur la précision de marche. - 11e jour : chambre froide à 8°C - 12e jour : pause et mesure à 23°C - 13e jour : 38°C Seuls les mécanismes ayant parfaitement passés tous ces tests obtiennent un certificat du COSC si : - la moyenne de marche quotidienne dans 5 positions reste entre - 5 et +6 secondes / jour - la différence de marche quotidienne dans 5 positions ne doit pas excéder 2 à 3 secondes / jour - la plus grande différence de marche ne doit pas excéder 5 secondes - la différence de marche horizontal / vertical ne doit pas excéder 5 à 7 secondes / jour - la plus grande différence entre la moyenne journalière de marche et l'une des marches dans les 5 positions ne doit pas excéder 10 à 15 secondes / jour - la variation à la température doit être de +/- 0,6 / 0,7 seconde par °C - la variation totale de marche doit être de +/- 5 ou 6 secondes / jour. |
Garde-temps de haute précision (mécanique ou électronique) enfermé dans un coffret, servant, sur les navires, à déterminer la longitude. Les chronomètres de marine à mouvement mécanique sont montés sur cardans pour leur assurer la position horizontale nécessaire à leur précision. |
CIRCUIT INTÉGRÉ |
Regroupe sur quelques millimètres carrés des centaines de composants électroniques. |
CLEPSYDRE |
Horloge à eau inventée par les Égyptiens ; l'écoulement d'un volume d'eau déterminé permet de mesurer le temps. |
CLIQUET |
Petit levier en forme de bec ou de virgule qui sert à bloquer la roue à rochet dans le dispositif de remontage de façon à ce qu'elle ne revienne pas en arrière. |
CLOCHE |
Partie métallique produisant un son, utilisé pour les montres et horloges à sonnerie : carillon, répétition minute... |
CLOISONNÉ |
S'emploie principalement quand il s'agit d'émail. Dans ce cas, le dessin du sujet traité est formé de fils métalliques plats posés sur la surface émaillée. |
CLOUS DE PARIS |
Motif décoratif à clous ronds qui est souvent repris sur les lunettes ou cadrans des modèles de montres classiques. |
COAXIAL |
Qui a le même axe : les aiguilles coaxiales des heures et des minutes tournent autour du même axe. L'échappement coaxial est un système breveté par Omega permettant de réduire au maximum les frictions et d'augmenter la régularité de la montre. |
COLIMAÇONNER |
Décorer sous forme de spirale une surface en la faisant tourner sous une meule. |
COMPAS CADRAN SOLAIRE |
Cadran solaire qui orienté nord-sud, indique, d'après l'angle formé par l'ombre du gnomon, la position du soleil dans le ciel. |
COMPENSATEUR AUXILIAIRE |
Dispositif ajouté aux balanciers compensés des chronomètres pour corriger l'erreur secondaire, c'est-à-dire les effets des changements aux températures intermédiaires de celles réellement compensées. |
COMPENSATEUR THERMIQUE |
Dispositif en général réalisé au moyen de deux métaux se dilatant différemment, destiné à corriger les effets de la température sur la marche des montres et des pendules. |
COMPENSER |
Corriger un effet source d'erreur, tel celui des écarts de température, sur la marche des montres. |
COMPLICATION |
Fonction additionnelle à celles des indications de
l'heure, de la minute et de la seconde. |
COMPTE A REBOURS |
Dans certaines montre, fonction pour signaler le temps qui reste à courir jusqu'à une heure prédéfinie. Exemple : montre de régate. |
COMPTEURS |
Ces emplacements carrés, ronds ou rectangulaires figurent sur le cadran de la montre et fournissent des indications particulières. Dans un chronographe, on les appelle compteurs ou totalisateurs car ils permettent de visualiser les heures et les minutes décomptées. |
CONTRE-EMAIL |
Couche d'émail déposée à l'envers d'une pièce émaillée, par exemple, à l'envers d'un cadran de montre ou de pendule, ou à l'intérieur d'un boîtier dont le fond est émaillé. |
CONTRE-PIVOT |
Pierre précieuse non percée utilisée comme coussinet et contre laquelle vient buter le pivot de l'axe du balancier. |
COQ DE BALANCIER |
Le coq est le pont de balancier, celui qui, à l'opposé du cadran, porte le palier de l'axe de balancier. Dans les montres du XVIe au XIXe siècle, on accordait une grande importance à la bienfacture et à la finesse des pièces visibles dans le mouvement. Ainsi se développa le décor raffiné de la platine arrière et plus particulièrement du coq. Les mouvements à chaîne, fusée et roue de rencontre, sont pratiquement toujours équipés d'un coq ouvragé, champlevé, gravé et doré au mercure, couvrant entièrement le balancier. Les coqs des montres anglaises n'ont qu'une assise et sont fixés par une grande vis, ce qui leur confère un bel effet décoratif, alors que ceux des montres françaises, hollandaises et suisses sont constitués comme des ponts, fixés par deux vis disposées symétriquement. Selon Tardy, on trouve l'origine du terme coq dans les horloges murales du XVe siècle dont le pont supérieur du foliot, situé tout au sommet, était parfois artistiquement décoré d'un coq, comme celui qui se trouvait alors au sommet du clocher des églises. Ce n'est cependant pas prouvé et il existe plusieurs autres explications. Le coq des montres à verge a toujours été considéré comme une petite oeuvre d'art, que l'on retirait et conservait une fois la montre hors d'usage. Souvent on le confiait au bijoutier pour le monter en broche, ou en assembler plusieurs en bracelet, en collier, en boucles d'oreilles ou encore en boutons de manchettes. Parfois on les rassemblait par thème et les présentait sous forme de tableau, cousus sur un carré de velours. |
COQUERET |
Rondelle métallique utilisée par les horlogers français à la place de la pierre de contre-pivot. |
CORDON |
Dans certaines horloges, cordon qui, une fois tiré, déclenche la sonnerie de l'heure écoulée, voire celle des quarts. |
CORNES |
Voir ANSES. |
C.O.S.C. |
Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres : organisme qui délivre les certificats des chronomètres après des tests sévères. |
Décor fait de lignes ondulées rappelant les vagues de la mer et fréquemment employé pour orner les mouvements de qualité. |
COURBE TERMINALE |
Extrémités du spiral recourbées vers le centre afin d'en améliorer l'isochronisme. Inventées par Breguet et perfectionnées par Phillips. Par extension, on parle souvent de "courbe Phillips" ou de spiral "Breguet". |
COURONNE DE REMONTOIR |
Bouton de formes variées, moleté ou à cannelures, qu'on saisit entre le pouce et l'index pour remonter la montre, déplacer les aiguilles ou toute autre indication (date...). Sur les premières montres bracelets, la mise à l'heure s'effectuait en pressant une poussette ou poussoir et en tournant la couronne. |
COURONNE VISSÉE |
C'est un gage de sécurité pour les montres étanches. Il faut dévisser la couronne avant de la tirer et remonter la montre, changer la date ou la remettre à l'heure. Avec une couronne mal revissée, en revanche, l'étanchéité de la montre n'est plus assurée. |
COUSSINET |
Trou de pivotement ménagé directement dans la platine, où se meut un pivot en acier du train de roues ou de l'échappement, ce qui n'était pas autrefois sans poser des problèmes de friction, qui ne furent résolus que par Nicolas Fatio, lequel eut l'idée d'utiliser des rubis en guise de coussinet. |
CUVETTE |
Double fond de la boîte d'une montre. |
CYCLOIDES |
Petits ressorts inventés par Huygens, destinés à améliorer l'isochronisme des oscillations du pendule. |
CYLINDRE |
Voir ECHAPPEMENT. |
DARD |
Dans un échappement à ancre, petite goupille métallique qui empêche les déplacements accidentels de la fourchette. |
DATE |
Elle est indiquée sur le cadran de la montre au travers d'un guichet ou d'un compteur. |
DATEUR |
Guichet d'indication de la date. |
DÉCALQUER |
Reporter sur des cadrans des inscriptions (chiffres, marque, etc.) à l'aide d'un tampon en gélatine qui prend des empreintes sur un cliché gravé et encré. |
DÉCOLLETAGE |
Terme générique qui désigne toutes les opérations de tournage, de perçage, de taraudage et de fraisage, qu'elles soient réalisées à la main ou sur des machines automatiques ou semi-automatiques. |
DÉCOR |
La plupart des grandes marques de haute horlogerie décorent leur mouvement de gravures et ciselures ornementales comme le bouchonnage, la Côte de Genève, le perlage, le colimaçonnage... |
DENT |
Partie saillante à la périphérie des roues. |
DENTURE |
Ensemble des dents d'un organe denté. |
DÉRIVE |
Variation de marche d'un garde-temps. |
DÉTENTE |
Levier qui maintient puis déclenche un mécanisme et qui, par conséquent, régularise son mouvement. |
DIAPASON |
Pièce à deux branches qui vibre à fréquence stable et employé comme résonateur dans les instruments de mesure du temps dits « à diapason » ou plus communément « à quartz ». |
DISQUE DES QUANTIEMES |
Rondelle plate et mince qui tourne sous le cadran et dont les indications sont visibles à travers un guichet : disque des jours, des mois, des phases lunaire. |
DIVISEUR |
Accessoire de machine-outil destiné à diviser la circonférence des roues et à tailler le nombre de dents nécessaires. |
DORURE AU MERCURE |
Application sur un support métallique d'un amalgame d'or, suivie d'une chauffe légère pour faire disparaître le mercure. Procédé désormais supplanté par le dorage par électrolyse. |
DOUBLE-FUSEAUX |
Se dit d'une montre qui donne l'heure dans deux fuseaux horaires. |
DRAGEOIR |
Rainure ménagée dans la lunette d'une boîte de montre pour fixer le verre. |
DUBAILLEUR |
Tourneur de boîte spécialisé qui travaillait sur un tour pantographe "Dubail" permettant de reproduire en série les mêmes formes de boîtes. |
ÉBAUCHE |
Mouvement de montre incomplet, empierré ou non, mais sans partie réglantes, ni ressort moteur, ni cadran, ni aiguilles. Ce sont les fabriques d'horlogerie qui les montent. |
Dispositif placé à la fin du rouage, entre les
roues et l'organe régulateur et destiné :
|
ÉCHAPPEMENT A CHEVILLE |
Echappement à ancre employé dans les montres ou les horloges et dans lequel des palettes rondes ou en forme de D, en acier ou en rubis, reçoivent l'impulsion des dents de la roue d'échappement. |
ÉCHAPPEMENT A CONTACT PERMANENT |
Echappement dans lequel une dent de la roue d'échappement est constamment en contact avec le balancier, comme dans l'échappement à cylindre. |
ÉCHAPPEMENT A CYLINDRE |
Echappement dans lequel l'axe du balancier fait partie d'un cylindre actionné par la denture de la roue d'échappement. Cet échappement est aussi appelé "échappement horizontal". Il a été inventé par George Graham en 1727. Ses avantages sont qu'il est robuste, sûr et de prix de revient bas, mais il est imprécis car pratiquement impossible à régler. |
ÉCHAPPEMENT A DÉTENTE |
Echappement libre qui utilise une détente pour provoquer l'arrêt de la roue d'échappement. |
ÉCHAPPEMENT A GRAVITÉ |
Echappement dans lequel l'impulsion est fournie par un levier, généralement sous l'action de la pesanteur, forme de remontoir. |
ÉCHAPPEMENT A RECUL |
Echappement à roue de rencontre élaboré dans lequel deux balanciers verticaux oscillent en sens contraire et se croisent. |
ÉCHAPPEMENT A REPOS |
Echappement sans recul où la roue d'échappement agit, par les pointes de ses dents, sur les becs inclinés de l'ancre. |
ÉCHAPPEMENT A ROUE DE RENCONTRE |
Echappement utilisé dans les premières horloges mécaniques et qui a persisté pendant très longtemps. Il se compose de la roue de rencontre et d'un arbre (la verge) qui porte le foliot et deux palettes. |
ÉCHAPPEMENT COAXIAL |
Inventé par George Daniels, ingénieur chez Omega, il permet de réduire fortement les frictions. Il comporte 3 composants : un rouage intermédiaire, un rouage coaxial et une ancre avec 3 palettes à pierre (au lieu de 2 habituellement). Il équipe le Calibre Omega 2500, avec balancier sans raquette, 28800 A/h. |
ÉCHAPPEMENT D'ORMSKIRK |
Echappement pourvu de deux roues d'échappement. Son nom est tiré d'Ormskirk, dans le Lancashire, où il fut inventé. |
ÉCHAPPEMENT DUPLEX |
Echappement dans lequel la roue d'échappement est dotée d'une double rangée de dents, ou pourvu de deux roues d'échappement. Utilisé à l'origine pour les montres de haute précision, puis pour les modèles bon marché. |
ÉCHAPPEMENT LIBRE |
Echappement qui n'a aucun contact avec le balancier ou le pendule, sauf pendant le dégagement et l'impulsion, par exemple dans les échappements à ancre ou à détente. |
ÉCHAPPEMENT MAGNÉTIQUE |
Echappement dans lequel l'oscillateur et la roue d'échappement sont reliés par un dispositif magnétique. |
ÉCHAPPEMENT SAUTERELLE |
Echappement inventé par John Harrison, qui ne requérait aucun huilage. |
ÉCHELLE |
On nomme ainsi un certain nombre d'indications portées sur le cadran de la montre qui permettent de mesurer une vitesse. Elles peuvent être inscrites soit à l'intérieur du cadran, en s'étirant souvent en spirale, soit sur son pourtour extérieur, soit encore gravées sur la lunette. |
ÉCHELLE DES MINUTES |
Voir CHEMIN DE FER. |
ÉCHELLE ASTHMOMETRIQUE |
Divisions du cadran de chronographe qui permettent de mesurer la cadence de la respiration. |
ÉCHELLE PULSOMETRIQUE |
Divisions du cadran de chronographe qui permettent de mesurer la cadence des pulsations cardiaques. |
ÉCHELLE TACHYMETRIQUE |
Divisions du cadran de chronographe qui permettent de mesurer des vitesses. Voir TACHYMETRE. |
ÉCHELLE TELEMETRIQUE |
Divisions du cadran de chronographe qui permettent d'indiquer des distances en se basant sur la vitesse du son dans l'air (333,3 mètres seconde). |
ÉCLIPTIQUE |
Plan de l'orbite de la Terre autour du Soleil. |
ÉCROU D'AJUSTAGE |
Ecrou qui, monté sous la lentille d'un pendule, permet de relever ou d'abaisser cet organe pour ajuster la période du pendule. |
ÉGLOMISER |
Art de peindre un motif décoratif au dos d'un panneau en verre de gaine d'horloge. |
ÉLECTRONIQUE |
Terme utilisé à la fin des années 50 pour désigner les premières montres à piles, avant l'introduction du quartz, possédant encore un balancier spiral. |
ÉLINVAR |
Alliage de fer et de nickel (42%) dont la dilatation est très faible, destiné aux spiraux autocompensateurs et qui valut en 1920 le Prix Nobel de physique à son auteur, le physicien suisse Charles-Edouard Guillaume. |
ÉMAIL |
Substance vitreuse, opaque ou transparente fondue à chaud. On emploie plusieurs cuissons successives dans un four jusqu'à 840° C. Lors de la dernière cuisson, on découpe à la main le guichet de la date, si nécessaire, et on rive les index du cadran. |
ÉMAILLAGE |
Opération qui consiste à recouvrir d'émail pour donner de l'éclat ou colorer. Certains cadrans sont réalisés en émail selon la technique de la laque de Chine ancienne, une opération d'une extrême délicatesse, spécialité du XVIIIe siècle, qui exige parfois jusqu'à 40 heures de travail. |
EMBOÎTAGE |
Action d'introduire et de fixer le mouvement dans son boîtier. |
EMPIERRAGE |
Ensemble des pierres d'horlogerie utilisées dans les trous de pivotement pour réduire les frottements. Un empierrage normal comprend de 15 à 19 rubis. |
ENGRENAGES |
Dispositif de transmission de la force et du mouvement au moyen de roues dentées. |
ENGRENER |
Se dit d'une roue dont les dents pénètrent dans les ailes d'un pignon pour le faire mouvoir. |
ENTRETIEN |
Voir la page correspondante. |
ÉQUATION DU TEMPS |
Du fait de la course elliptique de la terre autour du soleil et de l'inclinaison de l'axe terrestre, la différence entre les jours solaires les plus courts et ceux les plus longs de l'année est de 30 minutes et 45 secondes exactement. Depuis que l'Occident a fait usage d'instruments horaires stables, la longueurs des jours est devenue une moyenne du temps solaire correspondant à 86.400 secondes pour un jour représentant 24 heures légales. L'usage de l'équation du temps en astronomie s'est généralisé au cours du XVIIe siècle, suite au progrès considérables des pendules utilisées en astronomie. L'indication de l'équation du temps de façon mécanique inventée à la fin du XIIe siècle matérialise sur un secteur la divergence du temps solaire moyen par rapport au temps solaire vrai. Les maxima se produisent à la mi-février avec + de 14 minutes et 24 secondes d'avance et début novembre avec 16 minutes et 21 secondes de retard. Il n'y a dans le calendrier que 4 jours qui coïncident entre le temps solaire et le temps moyen : le 16 avril, le 14 juin, le 1er septembre et le 25 décembre. |
ESTAMPAGE |
Impression en relief ou en creux au moyen d'une matrice. |
ESTRAPADE |
Outils dont se sert l'horloger pour enrouler et introduire le ressort-moteur dans son barillet. |
ÉTABLISSAGE |
Mode de production et de fabrication de la montre, consistant à en assembler les divers éléments constitutifs. Il s'agissait aussi d'un point de vente pour des montres fabriquées en sous-traitance. |
ÉTABLISSEUR |
Entreprise horlogère qui se consacre uniquement au montage de la montre, sans en produire elle-même les pièces constitutives qu'elle achète auprès de sociétés spécialisées. |
ÉTAMPE |
Matrice d'acier trempé qui permet de donner sa forme à une pièce ou à un trou. Il s'agit d'un outil d'une grande précision qui a révolutionné la fabrication mécanique de la montre. Il permet de former, percer, rectifier et découper la plupart des organes de la montre. |
ÉTANCHE |
Qui ne laisse pas entrer l'eau. Boîte étanche, dont les joints et les fermetures, sont construits pour empêcher l'introduction de l'humidité. |
ÉTANCHÉITÉ |
Capacité d'une montre à résister aux infiltrations d'eau et de poussière. Se calcule en bar ou atm (atmosphères). |
FAIRE LES HUILES |
Changer les huiles de roulement nécessaires au bon fonctionnement d'une montre mécanique. |
FATHOMS |
Unité de mesure équivalant à 1 brasse (environ 6 pieds) soit environ 6 mètres. |
FAUSSE PLAQUE |
On désigne sous ce nom la plaque uniquement décorative sur laquelle étaient fixés autrefois les cadrans des pendules et de montre. Par la suite on a continué à appeler fausse plaque, la tôle sur laquelle les cadrans de pendule sont souvent fixés. |
FENÊTRE |
Petite ouverture dans le cadran d'une montre dans laquelle apparaissent les indications telles que la date, les phases de lune... Voir GUICHET. |
FINISSAGE |
Ensemble des réglages et contrôles effectués dans la dernière phase de fabrication des montres. |
FLEURON |
Ornement sculpté qui termine un couronnement de colonne ou tout autre organe d'un mouvement ou de la gaine d'une horloge. |
FLINQUER |
Gravure à la main ou à la machine (guillochage) constituée de nombreuses lignes ou courbes qui s'entrecroisent régulièrement. Synonymes : guillocher, graver. |
FLYBACK |
Aussi appelée "retour en vol", cette fonction trouve ses origines dans le domaine de l'aviation. Par simple action d'un poussoir, la fonction "Retour en vol" permet de ramener la trotteuse du chronographe à zéro. Elle reprend alors instantanément sa course pour un nouveau comptage. |
FOLIOT |
Traverse oscillante dont chaque bras supporte une masse, utilisée dans les premières horloges mécaniques comme organe régulateur (balancier). |
FONCTION |
Toutes les opérations liées à la mesure du temps dans une montre. On parle de multifonctions lorsqu'il s'agit de montres à quartz et de complication lorsqu'il s'agit de montres mécaniques. Voir MONTRE A COMPLICATIONS. |
FONDANT |
Mince couche d'émail transparent déposée à la surface des cadrans et des émaux. |
FOND DE BOITE |
Couvercle opposé au cadran. Il peut être à charnières, à vis (son pourtour étant muni d'un pas de vis), fixé par des vis ou par pression. |
FORME DE BOÎTE |
Désigne des formes d'un profil particulier, telles qu'elles se présentent à la vue. Ronde, ovale, rectangulaire, carrée, bassine, empire, directoire, couteau, lentille, savonnette, etc. |
FOUDROYANTE |
Egalement connue sous le nom de diablotine, cette fonction est un supplément au chronographe qui permet de lire les fractions de seconde. il s'agit d'une aiguille qui, en une seconde, fait le tour d'un compteur spécifique en s'arrêtant 4 à 8 fois par tour. |
FOUET DE SECONDES MORTES |
Petite tige, portée par un rouage spécial, dont l'extrémité est engagée dans les ailes du pignon d'échappement ; libéré à chaque seconde, le fouet fait un tour complet et communique son mouvement à l'aiguille des secondes qui avance ainsi d'un pas par seconde. Voir SECONDES MORTES. |
FOURCHETTE |
Partie de l'ancre qui assure la liaison entre l'échappement et la tige du pendule ou le balancier. |
FOURNITURE |
Ensemble des divers organes de la montre - ressorts, tiges de remontoir, axes de balancier, etc. - destinés à la fabrication ou au rhabillage de la montre. |
FRAISE |
L'un des premiers instruments à tailler les roues et les pignons, utilisé dans les manufactures d'horlogerie, et ressemblant au fruit du même nom. |
FRÉQUENCE |
Elle est définie par le nombre d'oscillations par seconde. Dans les montres à quartz, la fréquence est en général de 32.768 oscillations par seconde. On l'indique d'habitude par l'abréviation Hz (Hertz). Pour une montre mécanique, 18.000 alternances=9.000 oscillations= 2,5 Hz. |
FUSEAU HORAIRE |
Pour uniformiser le calcul du temps dans tous les pays, la terre a été subdivisée en 24 fuseaux horaires en 1884, le premier étant traversé par le méridien de Greenwich, considéré comme méridien d'origine ou méridien 0. Tous les points d'un même fuseau ont la même heure légale. |
Pièce de forme conique, reliée au barillet par un boyau ou par une chaînette et destinée à régulariser la force du ressort.
|
GARDE-CHAÎNE |
Dans les montres munies d'une fusée, c'est un petit levier qui, soulevé par la chaîne, bloque la fusée en fin de remontage. Le garde-chaîne est un arrêtage. |
GARDE TEMPS |
Instrument de grande précision servant à la mesure et à la conservation du temps. Autrefois, il s'appliquait à tout instrument horaire, tel que clepsydre, sablier ou cadran solaire. |
GLACE |
Mince plaque de verre ou d'un produit synthétique transparent, qui protège le cadran de la montre, des pendules, etc. Voir VERRE. |
Abréviation de la formule anglaise Greenwich Mean Time (on utilise parfois aussi en français TMG : Temps Moyen de Greenwich). En horlogerie, on dit communément GMT pour caractériser une montre qui peut donner des indications sur deux fuseaux horaires en même temps. Le terme officiel est aujourd'hui UT (Universal Time). |
Instrument de mesure horaire dont l'ombre se projette sur un cadran solaire. |
GODRONS |
Motifs de boîtier décoratifs creusés à la manière de rayures. |
GONGS |
Dans les montres à sonnerie, ce sont des lames de métal, généralement en acier, disposées autour du mouvement et sur lesquelles viennent frapper les marteaux. Les gongs ont remplacé les timbres dans les montres à sonnerie, à la fin du XIXe siècle, ce qui permit de réaliser des montres plus plates. |
Petite poche située soit dans un gilet, soit derrière la ceinture d'un pantalon, d'où le terme qui qualifie les montres de poche attachées à une chaîne et rangées dans cet emplacement. |
GRANDE SONNERIE |
Mécanisme qui sonne automatiquement les heures et les quarts. Voir SONNERIE. |
GRAVER |
Synonymes : guillocher, flinquer. Voir GUILLOCHER. |
GRAVURE |
Procédé qui permet d'inscrire en creux des initiales ou de reproduire un dessin sur le fond d'un boîtier. |
GRIL |
Dispositif permettant de corriger les effets de la température, appliqué aux pendules, plus rarement aux montres. Il est en formé de tringles dont les unes sont en acier, les autres en laiton, en bronze ou en zinc. |
Petite ouverture percée dans le cadran et à travers de laquelle apparaît une indication telle par exemple la date, les phases de lune... |
GUILLOCHAGE |
Type de décor constitué de nombreux traits gravés, sculptés en creux et entrecroisés avec régularité et symétrie. |
GUILLOCHE |
Se dit d'une montre ou d'un cadran sur lesquels a été appliquée la technique du guillochage. |
Graver des motifs sur la boîte d'une montre ou sur son cadran à l'aide d'une machine, appelée "tour à guillocher". Synonymes : graver, flinquer. |
HABILLAGE ou HABILLEMENT |
Se dit de toutes le pièces d'une montre servant à sa présentation ou à sa protection (boîte, cadran, verre...). |
HELIOCHRONOMETRE |
Cadran solaire indiquant le temps moyen, c'est-à-dire la même heure qu'une horloge. |
HERTZ |
Unité de fréquence égale à un cycle par seconde. Par exemple, un pendule oscillant à 0,5 Hz a une période de 2 secondes. |
HEURE |
L'heure est une notion apparue au Moyen Âge. À cette époque, les journées étaient rythmées en fonction du lever et du coucher du soleil. Elle est définie comme la 24ème partie du jour moyen ou du jour sidéral. Elle se divise en 60 minutes. L'heure locale est l'heure déterminée au méridien du lieu où l'on vit. L'heure civile est l'heure en vigueur dans le fuseau horaire. L'heure légale, ou heure d'été, est décidée par les autorités. En général, on parle d'heure d'été parce qu'elle est née pour gagner une à deux heures de lumière par rapport à l'heure donnée par le soleil. |
HEURE SAUTANTE |
Montre à une seule aiguille qui indique les minutes ; l'heure se lit dans un guichet où un disque indiquant les heures saute toutes les 60 minutes. |
HEURES DU MONDE |
Nom donné aux montres qui indiquent l'heure des principales villes du monde (généralement 12 fuseaux horaires). |
HEURE SOLAIRE MOYENNE |
Heure indiquée par un cadran solaire et corrigée par équation du temps pour que les heures aient une durée égale. |
HEURE TEMPORAIRE |
Division de la période de clarté d'une journée ne nombre d'heures donné et de celle de l'obscurité en un nombre d'heures égal. Système communément adopté avant l'introduction de l'horloge mécanique. |
HEURE UNIVERSELLE |
Heure au Méridien de Greenwich. Une montre à heure universelle possède une lunette qui permet de connaître l'heure des principaux fuseaux horaires. |
HEURE VRAIE |
Heure indiquée par un cadran solaire sans correction par l'équation du temps. |
HORLOGE |
Terme générique attribué à tout instrument de mesure du temps non portatif (gnomon, clepsydre, cadran solaire, sablier, horloge mécanique...) et ne fonctionnant que dans une position fixe. Les horloges sont souvent désignées par leur aspect, leur provenance, leur construction. Exemples : horloges comtoise, horloge de parquet, horloge de table, horloge de bureau, horloge à poids... |
HORLOGE A CREMAILLERE |
Horloge qui, entraînée par son propre poids, glisse le long d'une crémaillère rectiligne. |
HORLOGE ATOMIQUE |
Les horloges atomiques à césium reposent sur l'hypothèse que les propriétés atomiques sont immuables, notamment les fréquences des radiations correspondant aux transitions entre niveaux d'énergie. L'étalon atomique comprend un résonateur atomique qui fournit la référence ultime, et une partie électronique générant, à partir d'un oscillateur à quartz à 5 MHz, un signal d'excitation vers 9,191 GHz. L'interaction de ce dernier avec le " jet " atomique dans le résonateur fournit un signal d'erreur qui vient corriger en permanence la fréquence de l'oscillateur à quartz qui se trouve ainsi asservie à la fréquence de transition atomique. |
HORLOGE DE CLOCHER |
Horloge publique monumentale également appelée horloge de beffroi. |
HORLOGE MARINE |
Terme employé jusqu'au XIXe siècle pour désigner les chronomètres de marine. Voir CHRONOMETRE DE MARINE. |
HORLOGE MERE ou PRINCIPALE |
Horloge qui actionne à distance d'autres horloges ou cadrans secondaires. |
HORLOGERIE |
Science de la garde du temps. |
HUILE |
Liquide gras et onctueux d'origine animale, végétale ou minérale. L'huile des montres doit s'altérer le moins possible et conserver longtemps ses propriétés de lubrifiant qui sont : la résistance à l'étalement, à l'évaporation, à l'oxydation, l'onctuosité et la constance de la viscosité. Du fait de son oxydation plus ou moins rapide, elle conduit périodiquement au nettoyage des mécanismes et à une nouvelle lubrification par des spécialistes. |
HUILIER |
Cavité pratiquée dans les coussinets pour y déposer une goutte d'huile. |
IMPULSION |
Mouvement communiqué pendant une fraction du temps pour maintenir l'oscillateur en mouvement. |
INCABLOC |
Forme d'amortisseur le plus fréquemment utilisé aujourd'hui dans les montres. |
INDEX |
Chiffres (arabes ou romains), repères disposés
sur le cadran pour que les aiguilles, en pointant sur
eux, donnent l'heure. Ils peuvent être peints, gravés,
rapportés... sur la plaque du cadran.
|
INVAR |
Alliage de fer-nickel qui, ayant un coefficient de dilatation très faible, ne change pratiquement pas de longueur suivant les écarts de la température. On l'utilise pour les tiges des pendules de précision. |
ISOCHRONE |
Qui se produit à intervalles de temps égaux. Les oscillations d'un pendule ou d'un balancier-spiral sont isochrones lorsque leur durée est indépendante de l'amplitude. |
JACQUEMART |
Première forme d'automate d'horloge, représentant un personnage frappant une cloche. |
JOINT D'ÉTANCHÉITÉ |
Dans les montres étanches, les joints sont indispensables pour une fermeture hermétique des diverses parties du boîtier, telles que le fond, la couronne, les poussoirs et le verre. Les joints peuvent être de matières variées : caoutchouc, néoprène ou matières plastiques. Ils doivent être changés après chaque ouverture du boîtier si l'on veut garder une étanchéité totale. |
LAITON |
Alliage de cuivre et de zinc utilisé pour la fabrication de certaines boîtes de montres et pièces de mouvements mécaniques. |
LAMINAGE |
Application d'une feuille d'or sur une plaque de métal. |
L.C.D (liquid crystal display) |
Cristaux liquides placés sous vide entre deux lamelles de verre qui réagissent aux impulsions électriques d'une pile en formant des chiffres, des lettres ou des signes. |
L.E.D (light emitting diodes) |
Système de diodes électroluminescentes reconnaissable à l'affichage des chiffres en couleur, et visible de nuit. |
LENTILLE |
Masse fixée à l'extrémité de la tige du pendule dans une horloge. |
LEVÉE |
Partie de l'ancre sur laquelle vient butter la roue d'échappement de façon à obtenir l'impulsion nécessaire à l'entretien des oscillations. On distingue la levée d'entrée et la levée de sortie. |
LEVIER |
Dans un mécanisme à sonnerie, le levier de détente, commandé par la minuterie et destiné à mettre en marche le processus à un instant précis, s'oppose au levier d'arrêt, conçu au contraire pour l'arrêter quand tous les coups ont été frappés. |
Unité de mesure de la taille d'un mouvement, utilisée en horlogerie. Une ligne, indiquée par le symbole ''', vaut 2,256 mm. |
Came de forme spiralée et portant des entailles qui règlent la sonnerie des heures, des quarts et des demies dans les horloges ou montres à sonnerie. |
LUMINESCENCE |
Qui a le pouvoir d'émettre des rayons lumineux. On recouvre les chiffres et les aiguilles d'une matière luminescente (le plus souvent du tritium) pour permettre de lire l'heure dans l'obscurité. |
Elle effectue une rotation autour de la Terre en 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 2,8 secondes. |
Pièce ajustée à cran sur la carrure et qui porte le verre. Parfois, les bords de ce dernier sont recouverts d'une sorte de cadre : la lunette est alors dite à rehaut. |
LUNETTE TOURNANTE |
Anneau tournant gradué disposé sur la partie supérieure du boîtier. Il peut comporter diverses indications et équipe notamment les montres de plongée. Elle peut être unidirectionnelle ou bi-directionnelle. On lui applique parfois des cavaliers pour en faciliter la rotation. |
MANUELLE |
Se dit d'une montre mécanique qui se remonte à la main. |
MANUFACTURE |
Dans l'industrie horlogère, on désigne sous ce nom les fabriques qui réalisent la montre entièrement par opposition aux ateliers de terminage dans lesquels on ne fait que le remontage, le réglage, le posage des aiguilles et l'emboîtage. |
MARCHE |
Fonctionnement d'un garde-temps, évalué en fonction de sa régularité. On appelle "marche diurne" l'avance ou le retard qu'il prend en 24 heures par rapport à un étalon horaire de référence. |
MARTEAU |
Élément généralement en acier trempé qui tape sur un timbre afin d'émettre un son indiquant l'heure, les quarts ou les minutes. |
MASSE ou MASSELOTTE |
Petite pièce de métal disposée sur la serge du balancier et servant au réglage de l'avance et du retard lorsqu'il n'y a pas de raquette de réglage, en particulier pour les chronomètres. |
MASSE OSCILLANTE |
Dispositif qui permet de remonter automatiquement la montre en oscillant d'un arc de 120 à 150°. En pratique, c'est un volant en forme de demi-lune qui exploite la force gravitationnelle pour remonter le ressort moteur. Chacun de ses déplacements fait avancer la roue à rochet, qui remonte le ressort. |
MÉCANIQUE |
Mouvement traditionnel dont le fonctionnement est assuré par un balancier et dont l'énergie provient d'un ressort remonté à la main au moyen de la couronne ou automatiquement au moyen de la masse oscillante ou du rotor. Dans un mouvement mécanique, l'énergie issue du ressort est transmise à l'organe réglant (balancier et spiral). L'échappement a pour fonction de distribuer périodiquement l'énergie à ce dernier. |
MÉRIDIEN |
Grand cercle imaginaire passant par les deux pôles terrestres. |
MICROMOTEUR |
Sur une montre à quartz, il reçoit les impulsions électriques du circuit intégré et les transforme en un mouvement mécanique destiné à actionner les aiguilles. |
MICRON |
Unité de longueur du système métrique équivalent à un millième de millimètre ou à un millionième de mètre ; elle est représentée par le symbole µ. Dans l'industrie horlogère, les tolérances sont souvent exprimées en microns. |
MINUTERIE |
Mécanisme auxiliaire établissant le rapport de vitesses entre l'aiguille des minutes et celle des heures, et composé de trois éléments : la chaussée, la roue de minuterie avec son pignon et la roue des heures. |
MODÉRATEUR |
Dispositif qui ralentit, qui régularise. Dans les mécanismes de sonnerie de montres ou de pendules, il est nécessaire de modérer la vitesse de certains rouages. On le fait avec des volants à ailettes, des régulateurs à boule ou à force centrifuge, ou encore des échappements : à ancre pour certaines sonneries (invention de Julien Le Roy en 1755) ou à verge pour les sonneries de réveil. |
MODULE |
Avant d'être utilisé en horlogerie électronique, où il désigne l'ensemble du mouvement, le module constituait, à l'origine, dans l'horlogerie mécanique, 1 sous-assemblage facilement interchangeable (affichage, rouage, moteur...). |
MONTRE |
Appareil portatif servant à indiquer l'heure et
fonctionnant dans toutes les positions. La montre se
compose de trois parties essentielles : le mouvement, la
boîte, le cadran et ses aiguilles. Il existe une grande
diversité de genres de montres. Elles sont qualifiées :
|
Se dit d'une montre à mouvement mécanique donnant
des indications autres qu'heures, minutes et secondes. Le
terme « fonction » est réservé aux montres à
mouvement à quartz.
|
MONTRE À DOUBLE |
Montre dotée de deux aiguilles des heures, l'une indiquant l'heure locale, l'autre celle d'un lieu de longitude différente (à savoir à l'est ou à l'ouest du méridien d'origine). Voir G.M.T. |
MONTRE À REMONTAGE AUTOMATIQUE |
Montre dont le mécanisme est doté d'un dispositif (rotor ou masse oscillante) permettant l'armage automatique du ressort en exploitant la force gravitationnelle. Elle a été inventée, sous la version montre de poche, en 1780 par Abraham-Louis Perrelet. Les montres à remontage automatique peuvent être remontées manuellement, par exemple dans le cas où elles n'ont pas été utilisée depuis une longue période, afin de lancer le mécanisme. |
MONTRE À RÉPÉTITION |
Montre dont la sonnerie est déclenchée soit automatiquement au passage de l'heure, soit à la demande. Dans ce cas, elle répète heures, quarts, demi-quarts, cinq-minutes, minutes, selon les modèles. |
MONTRE À TOC |
Montre dans laquelle un marteau frappe à l'intérieur du boîtier et permet de connaître l'heure au toucher. Imaginée vers 1750 par Julien Le Roy. |
MONTRE À TOURBILLON |
Montre dont l'organe réglant (balancier et spiral) et l'échappement sont contenus dans une cage. La rotation de l'ensemble autour de l'axe de la cage compense, et donc supprime, les effets dus à l'attraction terrestre. Voir TOURBILLON. |
MONTRE-BRACELET |
Certains texte rapportent que la Duc de Leicester en offrit une à la Reine Élisabeth en 1571. D'autres traces comptables en font apparaître sur les registres de Jacquet-Droz pendant la deuxième moitié du XVIIIe siècle. On sait également que Breguet créa de 1831 à 1838 des petits mouvements de montres adaptables au poignet et qu'en 1880, Girard-Perregaux en fournit à la marine allemande... C'est au début du siècle, avec le développement de l'automobile, que l'usage de la montre-bracelet s'est vraiment accéléré. Pendant la Première Guerre mondiale, les montres-bracelets connurent un développement industriel. En effet, pour coordonner les armées, il fallait donner des montres aux soldats. Les premières étaient à gousset, attachées au poignet par une lanière à deux anses. Dans l'aviation, les pilotes les attachèrent autour du bras. Depuis, la montre-bracelet est devenue un objet d'usage courant, tantôt pratique, tantôt ludique, tantôt précieux... et même un objet de collection. |
MONTRE DE PLONGÉE |
Montre destinée à la plongée sous-marine. Toute montre portant l'indication montre de plongée subit des tests correspondant au minimum à des profondeurs de 100 m. |
MONTRE DE POCHE |
Comme son nom l'indique, une montre de poche est une montre qui se porte dans une poche. Voir GOUSSET. |
MONTRE ÉTANCHE |
Montre dont le boîtier protège le mouvement de la poussière et de l'eau, mais qui n'est pas destinée à séjourner sous l'eau. Ce type de montre est étanche à une pression d'essai de 20 mètres minimum, sauf indication spécifique. Elles doivent répondre à une législation stricte. |
MONTRE MARINE |
Montre très précise utilisée à bord des bateaux pour les calculs de navigation astronomiques. |
MOUVEMENT |
Ensemble des organes du mécanisme qui composent l'horloge ou la montre. Voir CALIBRE. |
MOUVEMENT DE PARIS |
Mouvement spécifique français, à deux corps, de forme cylindrique, adapté aux cartels et aux pendules de cheminée. |
NICKEL |
Métal d'un blanc argenté, malléable et ductile, très résistant et inaltérable à température ordinaire, il facilite les opérations de placage et n'est utilisé qu'en faible quantité en raison des allergies qu'il risque de provoquer. |
NIELLÉ |
Type de décoration surtout employé sur les boîtiers en argent. Le métal est entaillé, et dans les entailles on introduit le niel qui contient, entre autres, du cuivre, du plomb et de l'argent. Le tout est cuit dans un four à haute température puis limé et adouci. |
NOCTURLABE |
Appelé aussi cadran aux étoile. Rapporteur tenu à la main qui permet de déterminer de nuit l'heure en observant la position de la Grande Ourse. Inventé vers 1580 (origine chinoise très ancienne). Remplacé par la montre à la fin du XVIIe. Les nocturlabes anglais sont les plus simples. |
NUTATION |
Oscillation périodique de l'axe de rotation de la Terre, autour de sa position moyenne, et dont le service horaire doit mesurer la variation pour déterminer l'heure exacte. |
OEUF DE NUREMBERG |
Appellation due à un quiproquo linguistique, le terme allemand "Uhrleim" (petite horloge) ayant été confondu avec "Eirlein" (petit oeuf). |
OIGNON |
Terme qui désigne une montre de poche ronde et bombée, semblable à un oignon, d'assez grandes dimensions produite au XVIIIe siècle par les fabricants de montres français. |
OR |
Matière précieuse malléable et ductile, utilisée pour les boîtiers et certaines des pièces les plus précieuses du mouvement. L'or n'est jamais utilisé pur. Des alliages avec d'autres métaux (argent , cuivre...) permettent d'obtenir de l'or de couleur : jaune, gris, blanc, rose, rouge, vert ou noir. |
OSCILLATEUR |
Dispositif qui engendre les oscillations qui découpent le temps en unités égales. Le balancier spiral est un oscillateur mécanique. Le quartz est un oscillateur électrique de haute fréquence. |
Rotation du balancier d'une position extrême à l'autre, puis retour à la position initiale. Une oscillation comprend deux alternances. Voir ALTERNANCE. |
PALETTES |
Il peut s'agir tout aussi bien des deux leviers de la verge contre lesquels vient buter la roue de rencontre, entretenant ainsi les oscillations du foliot, que des parties de l'ancre (en acier, en rubis ou en saphir) qui entrent en contact avec la roue d'échappement. |
PANTOGRAPHES |
Reposant sur un simple jeu de leviers proportionnés de manière qu'une extrémité du système reproduise exactement les mouvements de l'autre extrémité en les réduisant ou en les amplifiant, le pantographe se définit comme une machine permettant d'effectuer des creusures de forme dans les platines des montres, par reproduction d'un modèle appelé patronne. |
PARE-CHUTE |
Dispositif inventé par Abraham-Louis Breguet qui protège le balancier contre les chocs. |
PARTIES RÉGLANTES |
Cette appellation, qui recouvre à la fois le régulateur de la montre (balancier-spiral) ou de l'horloge (pendule) et le système d'échappement (roue d'échappement, ancre et plateau), est aujourd'hui peu à peu abandonnée, depuis l'apparition du quartz, au profit de celle de "résonateur". |
PAVAGE |
Caractérise un type de décoration du cadran où des pierres serrées les unes contre les autres ne laissent aucun espace libre apparent. |
PAVÉ |
Terme français qui caractérise un type de décoration, par exemple sur les cadrans dans lesquels sont incrustées des pierres précieuses, serrées les unes contre les autres, sans laisser aucun espace libre apparent. On dit : pavé de brillants, pavé de perles, etc. |
PENDANT |
Partie de la montre de poche qui reçoit la couronne de remontoir et l'anneau qui permet de l'accrocher ; l'invention du remontoir au pendant, qui supprima la clef de remontage séparée, serait le fait de Thomas Prest en 1820, et a été amélioré par Louis Audemars en 1838, mais c'est à Adrien Philippe qu'on doit le système actuel de remontage, mis au point en 1842. |
PENDULE |
Masse suspendue à un pont fixe autour duquel il oscille. Il est utilisé dans les horloges pour mesurer le temps (balancier). Au XVIIe siècle, est aussi appelé pendule un instrument horaire réglé par un pendule. Aujourd'hui est appelée pendule ou pendulette un instrument de mesure du temps destiné à être posé ou accroché. |
PENDULE À GRIL |
Pendule constitué de plusieurs tringles de métaux différents (acier et laiton) dont le coefficient thermique de dilatation permet de maintenir la longueur de l'oscillateur à un niveau constant en dépit des variations de la température. |
PENDULE À MERCURE ou DE GRAHAM |
Pendule dans lequel un cylindre creux contenant du mercure sert de lentille et permet de compenser les effets des variations de la température. |
PENDULE DE BULLE |
Pendule muni d'une lentille magnétique oscillant dans une bobine métallique, inventé par M. Favre Bulle vers 1920. |
PENDULE DES SECONDES |
Pendule d'une mètre de long environ battant la seconde, inventé après 1670 environ. |
PENDULE DE TORSION |
Cet oscillateur, employé dans des horloges de dimensions moyennes, présente des propriétés analogues à celles du pendule proprement dit, dont il ne diffère en fait que par sa période, beaucoup plus longue. Il se compose d'une masse suspendue à un fil ou à un ruban métallique, autour duquel le système tourne alternativement dans un sens et dans l'autre. Il équipe notamment les pendules dites de "400 jours". |
PENDULE EURÊKA |
Très gros balancier circulaire utilisé dans certaines des premières horloges électriques. |
PENDULE SYMPATHIQUE |
Horloge qui remet à l'heure et règle pendant la nuit une montre spéciale, inventée par Breguet. |
PÉRIODE |
Intervalle de temps déterminé par le retour régulier et répétitif d'un phénomène. |
PHASES DE LUNE |
Différents aspects de la lune pendant son cycle de 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 3 secondes, soit environ 29 jours et demi. Pour simplifier le mécanisme des montres à phases de lune, le disque fait un tour complet en 59 jours (soit 2 cycles complets environ). Les quatre phases sont :
- premier quartier - pleine Lune - dernier quartier. |
PIERRE |
Coussinet, contre-pivot, palette en pierres précieuses ou semi-précieuses (rubis, saphir, grenat). De nos jours, le rubis synthétique est le plus utilisé afin de neutraliser le jeu axial de chacun des axes des roues et donc réduire les frottements, et l'usure pour garantir une meilleure précision et longévité de la montre dans le temps. |
PIGNON |
Roue dentée le plus souvent en acier ayant un petit nombre d'ailes (dents). |
PIGNON À LANTERNE ou À FUSEAUX |
Pignon dont les dents sont formées par de petits cylindres ou fuseaux, utilisé à la place du pignon denté. |
PILE |
Fournit la force motrice à une montre à quartz. Les plus performantes sont celles au lithium. Voir BATTERIE. |
PILIER |
Chacune des quatre colonnes qui relient les deux platines d'une horloge, l'ensemble formant la cage. |
PIROUETTE |
Terme qui indique qu'un engrenage a été placé entre l'échappement et le balancier. Ce dispositif permet d'augmenter l'étendue des arcs du balancier, autrement dit son amplitude. Le premier échappement à verge de Huygens muni d'un spiral était à pirouette de même que celui de Sully. |
PITON |
Pièce en métal qui sert à fixer l'extrémité extérieure du spiral au pont de balancier. |
PIVOT |
Extrémités d'un axe ou d'une roue et dont les extrémités viennent se loger le plus souvent dans des rubis de synthèse. |
PLANÉTAIRE |
Instrument représentant le mouvement des planètes, basé sur la sphère armillaire (système ptolémaïque, boule centrale : Terre) ou copernicien (le Soleil au centre), ou alors à bras mobiles simulant le système solaire avec rotation des astres et satellites. |
PLAQUAGE |
Processus galvanique consistant à recouvrir un composant d'un revêtement de métal précieux plus ou moins épais. En France, l'appellation plaquage or n'est autorisée qu'à partir de 5 microns. |
PLATEAU |
Dispositif de sécurité qui, dans l'échappement à ancre, limite les déplacements de la fourchette. |
Plaque unique qui soutient les divers organes du
mouvement et les ponts. Ceux-ci sont des pièces
métalliques qui maintiennent l'un des deux pivots de
chaque mobile, le second étant porté par la platine.
|
PLATINE |
Matière précieuse particulièrement résistante. Son travail est beaucoup plus délicat que celui de l'or, d'où son prix plus élevé, justifié aussi par une plus grande rareté. |
PLATINE DE FIXATION |
Élément qui sert à tenir en place les rouages des diverses fonctions du calendrier. |
POIDS |
Poids utilisés comme force motrice. |
POINÇON |
Symbole estampé dans le métal pour garantir une
provenance, un titre de métal précieux, une production.
|
POLI |
Surface rendue lisse et brillante. Toutes les pièces d'une montre exposées au frottement doivent être adoucies ou polies. Ce procédé mécanique retarde par ailleurs la formation éventuelle de rouille. |
POLI GLACE, POLI MIROIR |
Polis parfaits sans tache ni rayure. |
POLISSAGE |
Cette étape de fabrication permet par frottements de rendre lisses, unies et brillantes certaines des pièces de la montre comme le boîtier. Délicate, elle exige un tour de main particulier. |
POLISSONNES |
Il s'agit de montres sur lesquelles sont reproduites des scènes érotiques, gravées ou émaillées. Objets de collection, elles ont été très en vogue au XVIIIe siècle. |
PONT |
Pièce métallique qui se fixe à la platine pour former le bâti (ou cage) du mouvement. L'introduction des ponts dans la montre a grandement facilité les opérations de montage et de démontage du mouvement. Voir PLATINE. |
POUSSOIR |
Bouton commandant les fonctions chronographiques (départ, arrêt, remise à zéro d'un chronoscope). Les chronographes peuvent être dotés d'un, de deux , voire de trois poussoirs. |
PRÉCISION |
Aptitude d'une montre à donner une heure aussi exacte que possible. Les montres à quartz sont en général plus précises que les montres mécaniques : leur écart est le plus souvent de + ou - 1 minute par an. Un modèle mécanique est précis lorsque l'écart ne dépasse pas + ou - 10 secondes par jour. Jusqu'à cinq minutes par mois, il n'y a donc rien d'anormal. |
PUCE |
Pastille de silicium sur laquelle vient s'implanter un circuit intégré. |
QUANTIEME |
Numéro d'ordre de chaque jour dans le mois. |
QUANTIEME PERPÉTUEL |
Mécanisme permettant automatiquement la mise à la date exacte du quantième, à la fin de chaque mois et ce en tenant compte des années bissextiles. |
QUARTZ |
Oxyde de silicium ayant pour particularité d'avoir une fréquence très élevée et constante lorsqu'il est soumis à un champ électrique. Utilisé dans les montres électroniques modernes depuis les années 70, il remplace le balancier. Il est aussi appelé cristal de roche. Dans un mouvement à quartz à affichage analogique, l'énergie électrique est fournie au quartz qui entre en résonance. Le circuit intégré réduit la fréquence de ce dernier et transmet une impulsion par seconde au moteur qui fait tourner les aiguilles. |
RADIO PILOTÉ |
Se dit d'un mouvement de montre ou de pendule équipé d'un mini système radio relié à un émetteur qui pour l'Europe est celui de l'Institut Fédéral de Braunschweig en Allemagne. Ces mouvements offrent l'avantage d'être aussi précis que ceux des observatoires astronomiques. De plus, ils permettent un changement automatique entre l'heure d'hiver et l'heure d'été. |
Métal qui était utilisé jusque dans les années 1960 sur les aiguilles et les index pour que l'heure soit visible dans l'obscurité. Il est maintenant remplacé par le tritium, moins radioactif. Voir TRITIUM. |
RAQUETTE |
Pièce munie de deux bras qui sert à régler la marche diurne de la montre en allongeant ou raccourcissant la longueur active du spiral. |
RÂTEAU |
Secteur denté pivotant. Dans les mécanismes de sonnerie, le râteau tombe généralement sur un limaçon et de sa position dépend le nombre de coups frappés. Voir LIMAÇON. |
RATTRAPANTE |
RÉGULATEUR |
Ce terme désigne une horloge de grande précision, que les horlogers utilisaient pour contrôler les autres horloges. Sur le cadran du régulateur, l'aiguille des heures était souvent décentrée et séparée de celles des minutes pour faciliter la lecture. |
REHAUT |
Voir LUNETTE. |
REMONTAGE |
Action d'armer le ressort moteur de la montre. On distingue deux types de remontage : manuel ou automatique. Voir ARMER. |
REMONTOIR |
Tige sortant de la montre et tournée au moyen d'une molette, couronne fixée à son extrémité. Cette invention est revendiquée par plusieurs horlogers dont Breguet et Philippe. Les premières montres à remontoir commercialisées en série furent celles des ateliers Patek Philippe. |
REMONTOIR A SECOUSSES |
Système de remontoir sur certaines montres de poche qui consistait à appuyer sur la bélière pour remonter le mécanisme. |
REMONTOIR AUXILIAIRE |
Mécanisme qui sert à maintenir un instrument horaire en marche pendant l'opération du remontage. |
REMONTOIR D'ÉGALITÉ |
Dispositif permettant, au moyen d'un ressort principal, d'armer un ressort secondaire ou de remonter un poids à intervalles de temps réguliers et relativement rapprochés. Grâce à ce dispositif, il est possible d'utiliser comme force motrice la section d'un ressort moteur qui délivre une force pratiquement constante au rouage d'une montre ou d'une pendule. Le remontoir d'égalité permet également d'utiliser des poids comme force motrice d'une pendule de cheminée ou d'un régulateur de bureau. Les poids étant remontés à intervalles réguliers par le ressort principal, il n'est plus nécessaire de disposer d'une grande longueur pour leur course. Le premier horloger à avoir doté une montre d'une telle complication a été François-Paul Journe. Son remontoir d'égalité permet d'égaliser la force de l'échappement et donne au balancier l'isochronisme recherché, pour la recherche d'une précision extrême. |
REPASSAGE |
Vérification de chacune des pièces d'une montre. |
REPASSEUR |
Personne qui, une fois toutes les pièces fabriquées, les assemble pour en faire une montre. |
RÉPÉTITION |
Montre à sonnerie, qui indique les heures par une sonnerie lorsqu'on actionne un poussoir ou un verrou. |
RÉPÉTITION À 5 MINUTES |
Il en existe de 2 sortes : - La première indique par sonnerie les heures et les 5 minutes. Elle sonne un coup grave pour chaque heure et un coup aigu pour chaque 5 minutes. - La seconde indique par sonnerie les heures, les quarts d'heure et les 5 minutes. Elle sonne un coup grave pour chaque heure, un double coup aigu-grave pour chaque quart d'heure et un coup aigu pour chaque 5 minutes. |
RÉPÉTITION À DEMI-QUARTS |
Montre à complications qui sonne à la demande, l'heure, les quarts d'heure et les demis quarts d'heure. Elle sonne un coup grave pour chaque heure, un double coup aigu-grave pour chaque quart d'heure et 2 coups aigus pour la seconde moitié du quart. |
RÉPÉTITION À QUARTS |
Montre à complications qui sonne à la demande, l'heure et les quarts d'heure. Elle sonne un coup grave pour chaque heure et un double coup aigu-grave pour chaque quart d'heure. |
RÉPÉTITION MINUTES |
Montre à complications qui sonne à la demande, l'heure, le quart d'heure et la minute. À 10H52, la montre sonne 10 coups pour dix heures, trois doubles coups pour quarante-cinq minutes (quart d'heure) et sept coups plus aigus qui font 52 en tout. |
REPOS |
Moment durant lequel la roue d'échappement ne transmet plus l'énergie à l'organe régulateur. |
RÉSERVE DE MARCHE |
Dispositif qui indique sur certaines mécaniques le temps de fonctionnement restant avant l'armage du ressort. |
RESSORT DE RAPPEL |
Ressort dont la fonction est de ramener un organe dans une position déterminée ; il est par exemple utilisé pour empêcher le marteau d'une cloche de reposer sur le timbre. |
RESSORT MOTEUR |
Organe élastique qui réagit après avoir été plié ou comprimé inventé en 1440. Armé, il est la source de l'énergie mécanique des montres. |
Pendule, pendulette ou montre munie d'une sonnerie qui se déclenche à l'heure voulue. |
RHABILLAGE |
Révision complète d'une montre par l'horloger "rhabilleur". |
RHABILLER |
Réparer, nettoyer, lubrifier, remettre en état de fonctionner. |
RHODIAGE |
Opération qui consiste à recouvrir le métal d'une légère couche de rhodium pour éviter l'oxydation. |
ROCHET |
Roue à dents immobilisée dans un sens par un cliquet. |
ROTOR/MICROROTOR |
Dans les montres automatiques, disque en métal lourd qui tourne librement dans les deux sens et sur 360° et arme le ressort moteur. Certains rotors ne sont actifs que dans un sens (remontage unidirectionnel). Dans les montres-bracelets, le rotor est généralement réalisée en laiton, mais, parce que le poids est déterminant pour obtenir un bon remontage, on utilise aussi des matériaux avec un poids spécifique important. Par exemple dans les montres de grande qualité, on utilise l'or à 18, 21 ou 24 carats, ou le platine. Ce système a été inventé par Hubert Sarton qui a déposé un exemplaire de son invention à l'Académie des Sciences en 1778. |
ROUAGE |
Ensemble de roues dentées d'un mécanisme tel que le mouvement de l'une provoque le mouvement de toutes les autres. |
ROUE |
Organe circulaire tournant autour d'un axe et dont
la fonction est de transmettre la force et le mouvement.
Roue dentée ou roue d'engrenage : ces roues sont
solidaires de pignons par l'intermédiaire de leurs
dentures respectives. Les principales roues sont : -
la roue à dent de loup (roue dont les dents sont inclinées comme celles
d'un rochet. Des roues à dents de loup ont été utilisées par Lépine
pour certaines de ses montres. Certaines roues du remontoir des premières
montres à remontage au pendant, étaient à dents de loup) -
la roue menante (principale roue motrice d'une horloge) -
la roue de rencontre (roue d'échappement d'un échappement à roue de
rencontre et à verge, munie de dents pointues d'un côté, et parallèle
à un arbre) |
ROUE À COLONNE |
Roue qui coordonne toutes les phases de la chronographie : départ, arrêt et retour à zéro. |
RUBIS |
Pierres (aujourd'hui synthétiques en oxyde d'aluminium cristallisé, le corindon) d'une grande dureté qui évitent l'usure des éléments du rouage et augment la précision. Les rubis sont employés comme contrepierres pour neutraliser le jeu axial du balancier, et dans les rouages. On en trouve aussi dans l'ancre et sur le plateau. Dans les montres, plus le nombre de rubis utilisé est élevé, meilleure est la qualité. A l'origine, les pierres étaient vraiment des rubis ou des saphirs, voire des diamants. On doit à Nicolas Fatio en 1704 l'idée d'utiliser des pierres dures à l'emplacement des pivots. |
SABLIER |
Appareil qui mesure des intervalles de temps par l'écoulement de sable d'une ampoule à l'autre. |
SATINÉ (ou BROSSÉ) |
Contraire de poli. Dont la surface est passée à la brosse pour atténuer la brillance. |
SAUTOIR |
Petit levier maintenu appuyé par un ressort, destiné à maintenir une roue dans la même position entre deux mouvements. |
SAVONNETTE |
Montre de poche dont la boîte possède des fonds de chaque côté. Celui qui recouvre le cadran est actionné par un mécanisme à ressort appelé "secret". |
SCAPHÉ |
Cadran solaire primitif gradué à l'intérieur d'un globe évidé. |
SECONDE |
Unité de base du temps correspondant à la 86'400ème partie du jour solaire moyen. Celui-ci est donné par la durée de rotation sur elle-même d'une Terre idéale, décrivant un cercle autour du soleil en une année, à vitesse constante et dans le plan de l'équateur. Après la deuxième guerre mondiale, les horloges atomiques devinrent si précises qu'elles purent mettre en évidence les irrégularités, pourtant infinitésimales (quelques centièmes de seconde par année), de la durée de rotation de la Terre sur elle-même. Il fut alors décidé de redéfinir l'étalon de référence, ce que fit la treizième Conférence générale des Poids et Mesures en 1967, dans les termes suivants : "La seconde est la durée de 9.192.631.770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133". Conventionnellement, la seconde est notamment subdivisée en dixièmes, centièmes, millièmes (milli-secondes), millionièmes (micro-secondes), milliardièmes (nano-secondes) et billionièmes (pico-secondes). |
Complication horlogère très rare consistant en un mécanisme additionnel faisant sauter l'aiguille des secondes une fois par seconde, tout comme le fait celle d'une montre à quartz. |
SECONDES MORTES INDÉPENDANTES |
Tout comme une seconde morte, la seconde morte indépendante saute d'une seconde à l'autre sans continuité ; elle peut être arrêtée sans que la montre ne cesse de fonctionner. Il s'agit d'une invention de Jean-Moïse Pouzait. |
SERGE |
Partie annulaire du balancier d'une montre ou d'un chronomètre. |
Technique qui consiste à loger une pierre percée à l'endroit exact du trou de pivotement d'un mobile et qui, en raison de sa difficulté d'exécution, a été abandonné à partir de 1935 au profit du chassage. Il s'agit aussi de l'action d'insérer des pierres (souvent précieuses) dans du métal. |
SEXTANT |
Instrument utilisé par les navigateurs pour déterminer la latitude, il permet de mesurer la hauteur des astres au-dessus de l'horizon. |
Dispositif qui sonne à la demande ou automatiquement pour marquer les heures. La Grande Sonnerie sonne automatiquement les heures, les quarts et les minutes à volonté par un poussoir. |
SONNERIE À RÂTEAU |
Sonnerie commandée par un râteau incurvé qui tombe sur un limaçon. Cette sonnerie ne décompte pas. |
SPHERE ARMILLAIRE |
Réplique de l'univers de Ptolémée, avec la terre placée au centre. Assemblage de cercles et d'anneaux (armilles) servant à représenter l'équateur céleste, les tropiques, l'écliptique… Inventée par Archimède en 1250 av. J.-C. et construite jusqu'au XVIIe selon le système de Ptolémée, malgré la découverte de Copernic faite au début du XVIe, mais acceptée seulement au XVIIIe. |
SPIRAL |
Fin ressort en forme de spirale qui rappelle le balancier à sa position d'équilibre et assure l'isochronisme, c'est-à-dire des oscillations égales et indépendantes de leur amplitude. |
SPIRAL PLAT COUDÉ |
Spiral dont la spire extérieure est enroulée concentriquement et relevée par rapport au reste du ressort. Parfois désigné "spiral Breguet". Il permettait au ressort de se développer régulièrement pendant son expansion et sa concentration. |
SQUELETTE |
Montre dont on a évidé au maximum tous les supports du mouvement, parfois ciselés à la main, pour mettre en évidence sa beauté au travers d'un verre. |
STACKFREED |
Mécanisme imaginé en Allemagne pour égaliser la force motrice du ressort moteur armé plus ou moins fortement. |
STYLE |
Autre nom donné au gnomon. Voir GNOMON. |
SUSPENSION |
Ressort ou fil de soie d'une longueur donnée, utilisé pour suspendre un pendule. |
SWISS MADE |
Indication de provenance, légalement protégée, désignant une montre assemblée, réglée et assujettie au contrôle technique légal suisse et dont le mouvement est de fabrication suisse pour au moins 50% de la valeur des pièces constitutives. |
SYNCHRONISEUR |
Commutateur fixé sur un pendule asservi que l'on désire faire marcher en synchronisme avec le pendule libre d'une horloge mère. |
SYSTEME DÉCIMAL |
Le 4 Frimaire de l'An II (1792), une Convention nationale institue une nouvelle division du jours, de minuit à minuit, en 10 heures, chacune comportant 100 minute et chaque minute 100 secondes. Ce système décimal reposait sur des considérations scientifiques visant à établir un système universel de poids et mesures fondé sur la longueur d'un pendule dont la période était d'une seconde à la latitude de 45°. Voir la page consacrée aux calendriers. |
Instrument de mesure des vitesses. En horlogerie, compteur de sport, ou chronographe muni d'un cadran divisé qui permet de lire la vitesse exprimée en km/h ou en une autre unité. |
TANTALE |
Métal d'aspect analogue à celui de l'argent ou du platine, mais légèrement bleuté, d'une grande densité, qui possède des caractéristiques particulières de résistance. |
Graduation sur la lunette ou le cadran permettant de mesurer les distances en calculant l'intervalle de temps entre l'observation d'un phénomène (éclair par exemple) et le bruit provoqué par celui-ci (détonation par exemple). |
TEMPS UNIVERSEL |
TERMINAGE |
Opération qui consiste à assembler et à contrôler toutes les parties de la montre. |
TERMINEUR |
Atelier ou horloger indépendant remontant tout ou partie de la montre pour le compte d'un établisseur ou d'une manufacture qui lui remet les pièces détachées à assembler. |
TERNISSEUR |
Horloger chargé de remonter tout ou partie de la montre pour le compte d'un établisseur qui lui remet les pièces détachées à assembler. |
TEST |
Contrôles pour l'étanchéité, la résistance aux hautes et aux basses températures, à la corrosion, au magnétisme, aux chocs, etc... |
TIGE DE REMONTOIR |
Cette pièce en acier sert à remonter le ressort du barillet et à remettre à l'heure les aiguilles. |
TIMBRE |
Dans les montres réveil, c'est une petite cloche en alliage de bronze et d'argent sur laquelle frappe le marteau. Dans les montres à répétitions ou certaines montres à réveil, il s'agit d'une lame d'acier trempé, fortement fixée par une de ses extrémités et sur laquelle vient frapper le marteau. |
TIMER |
Terme anglais qui signifie compte à rebours muni d'un signal sonore indiquant la fin du décompte. |
TIRAGE |
Dispositif de sûreté qui, dans un échappement à ancre, empêche la roue d'échappement de galoper. |
TITANE |
Métal dur très léger caractérisé par sa couleur grise. Anti-magnétique, il offre une haute résistance à la corrosion et a pour autre avantage d'être anallergique. |
TOC |
Terme utilisé pour désigner les montres à sonnerie qui ne sont munies ni de timbre ni de gongs, dont les marteaux frappent directement sur la boîte. |
TONNEAU |
Forme de boîtier dont les deux côtés sont incurvés à la manière d'un tonneau à vin. |
Dispositif imaginé par Abraham-Louis Breguet en 1801 pour annuler les écarts de marche dus à la gravité terrestre. Il comprend une cage mobile qui porte l'organe réglant (balancier et spiral) et l'échappement. Le pignon d'échappement tourne autour de la roue des secondes qui est fixe. La cage fait un tour/minute ; elle annule en tournant les écarts de marche dans la position verticale. La rotation de l'ensemble autour de l'axe de la cage (un tour/minute) compense et donc supprime les effets dus aux frottements et ceux engendrés par des composants imparfaitement équilibrés ou attirés par l'attraction de la Terre lorsque la montre se trouve à la verticale. |
TRANSDUCTEUR |
Dispositif rotatif inventé par Breguet pour améliorer la garde du temps. |
Le Traser est un gaz luminescent inventé par un fabricant de peintures luminescentes helvétique. Ce gaz est enfermé dans des capsules appliquées sur les aiguilles et le cadran. Ce produit est 100 fois moins radioactif et sa puissance est 100 fois supérieure à celle du tritium. Voir TRITIUM. |
Substance luminescente qui, placée sur les index ou aiguilles, permet de lire l'heure la nuit. Le tritium a remplacé le radium, qui pouvait être nocif par sa radioactivité. Par contre, il est moins lumineux que ce dernier. Existe maintenant le Traser, beaucoup plus lumineux et moins radioactif. |
TROTTEUSE |
Qualifie l'aiguille des secondes lorsqu'elle avance par petits sauts, suivant les oscillations d'un balancier. Voir AIGUILLE. |
TROU |
Coussinet dans lequel tourne les pivots. Exemple, les trous en rubis désignent les rubis percés. |
TROU BORGNE ou TROU FONCÉ |
Trou de pivotement qui n'est pas percé de part en part ; c'est le fond du trou qui sert de contre-pivot. |
Universal Time. Voir G.M.T. |
UTC |
Universal Time Coordonate. Utilisée par les aviateurs, cette deuxième montre permet d'avoir en permanence l'heure de Greenwich. |
UTILISATION |
Bien revisser la couronne d'une montre vissée. Une précaution à prendre afin d'éviter que l'eau ne pénètre à l'intérieur du boîtier et ne détériore le mécanisme. Remonter sa montre mécanique automatique avant de la porter. Faire vingt à trente tours de couronne et surtout ne pas la secouer. Ne pas remonter sa montre au poignet. Pour éviter d'en fausser le mécanisme et de briser la tige de remontoir, il est préférable de retirer sa montre. Surtout, ne jamais forcer afin d'éviter toute surtension du ressort. Ne pas changer de date quand les aiguilles des heures sont réglées entre 22H00 et 2H00. Les rouages enclenchés risqueraient de casser. Ne pas utiliser la fonction chronographe d'une montre sous l'eau. Elle risquerait de perdre son étanchéité, l'eau pénétrant par les boutons-poussoirs (seuls quelques modèles comme l'Omega Seamaster Chronographe peuvent être utilisés sous l'eau). Rincer votre montre à l'eau douce après un bain de mer. Le sel est corrosif, il peut s'infiltrer à l'intérieur de la montre et s'attaquer au métal. Attention aux sports violents, particulièrement avec les montres mécaniques qui possèdent une grande quantité de pièces en mouvement et un balancier particulièrement sensible aux chocs. |
VAGUES DE GENEVE |
Type de décoration sinueuse pour décorer la platine d'une montre. Voir COTES DE GENEVE. |
VARIATIONS DE MARCHE |
Ensemble des avances et des retards d'un garde-temps constatés par rapport à un étalon horaire de référence. |
VERMEIL |
Plaquage d'or sur de l'argent massif. |
Plaque en verre naturel ou de
synthèse, en plexiglas ou en saphir, ajustée
dans la lunette et protégeant le cadran et les
aiguilles. Actuellement les montres sont équipées de
verres minéraux trempés et donc très résistants, ou
bien de verres en saphir de synthèse quasiment inrayables.
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VERRE SAPHIR |
Verre quasiment inrayable. Le saphir a une dureté proche de celle du diamant. |
VERROU |
Dans les montres à répétition, pièce faite du même métal que la boîte glissant sur la carrure que l'on manœuvre avec l'ongle. Le verrou de sonnerie sert à armer le ressort de la sonnerie. Le verrou de silence empêche la sonnerie de fonctionner. |
VIS D'AJUSTAGE |
Vis fixées dans la serge des premiers balanciers pour modifier leur marche. |
VOLANT |
Régulateur de vitesse utilisé dans les mécanismes de sonnerie pour contrôler la vitesse du rouage. |
WATER-PROOF |
Ce terme anglais qui signifie étanchéité n'est plus utilisé en horlogerie. |
WATER-RESISTANT |
Terme anglais qui signifie montre étanche à l'eau, en usage normal. Souvent associé à l'indication de profondeur à laquelle la montre peut être immergée. |
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